L’armature de cette trame verte repose sur une continuité d’espaces végétalisés permettant à la fois des cheminements en modes doux (piétons et vélos) et la création de corridors écologiques.

 

Cette traversée n’est pas un simple cordon étroit, elle se ponctue de hauts lieux, de masses plus importantes permettant le développement de milieux naturels ainsi que de parcs fréquentés. Ces masses sont avant tout les lieux de respiration du fleuve où la pulsation des rues s’exprime pour créer des milieux alluviaux et atténuer l’effet des crues.

De plus, les opportunités de liaisonnement vers des espaces ouverts et les projets de trames au-delà des coteaux, à l’est et à l’ouest sont envisagées.

 

Le schéma repose sur plusieurs continuités complémentaires :

 

• Continuités longitudinales dans le lit mineur du fleuve : permettre la libre circulation des poissons migrateurs (Saumons, Aloses, Anguilles, Lamproies).

 

• Continuités Latérales dans le lit majeur du fleuve : offrir des sites de frai au brochet et aux cortèges d’espèces migratrices latérales qui lui sont associés.

 

• Continuités rivulaires des berges aux annexes : créer une continuité de milieux alluviaux (végétation aquatique, plages et hauts-fonds minéraux, végétation hélophytique et  boisements rivulaires) le long de la Seine. Cette continuité se prolonge depuis les berges vers les espaces de respiration du fleuve, de ses bras secondaires et de ses annexes hydrauliques.

 

• Continuités transversales de la Seine aux coteaux : permettre aux espèces animales (et végétales) de se déplacer depuis les espaces ouverts des coteaux en utilisant les espaces végétalisés de la Seine comme corridors.